La restauration en cours a mis en évidence un vernis très oxydé qui ternissait fortement les carnations, les drapés et le ciel. Les fenêtres de test confirment que les glacis d’origine sont bien conservés sous l’encrassement et que le modelé des chairs retrouve sa douceur dès l’allégement. L’intervention se poursuit par un amincissement très contrôlé, conduit zone par zone. Le but de la restauration est de restituer la clarté des valeurs et l’équilibre des lumières propres au langage de l’atelier de Guido Reni, conditions nécessaires à la pleine compréhension du sujet et à la qualité contemplative de l’œuvre.

L’iconographie rappelle très clairement sainte Catherine d’Alexandrie. La palme du martyre, la roue brisée reconnaissable au bas de la composition et le regard levé vers la vision céleste structurent la lecture. Le putto dans la nuée apporte une couronne, signe de victoire spirituelle, tandis que la main droite posée sur la poitrine et l’anneau au doigt évoquent la tradition des noces mystiques. Le manteau rouge et la soie lumineuse des manches soulignent la noblesse de la sainte.

Durée des travaux :
Montant du marché :
MaÎtrise d’ouvrage :
MaÎtrise d’œuvre :