Ce portrait est réalisé à l’huile, en demi-pâte et en glacis superposés dans les zones de transition entre ombre et lumière ainsi que dans les zones de détails des mains et du visage.
La couche picturale présente un état de conservation moyen. Elle présente un réseau de craquelures d’âge inhérent au vieillissement naturel des matériaux. Il est généralisé sur l’ensemble de la surface et est caractérisé par des craquelures profondes laissant apparaître la couche de la préparation blanche, notamment dans les plages de couleur sombre du fond. Ces réseaux perturbent particulièrement la bonne lecture de l’œuvre.
Les réseaux de craquelures semblent être évolutifs puisqu’on observe des zones de soulèvements importants et des pertes de matière, notamment dans les plages sombres de la couche picturale. Ce phénomène met en danger la conservation de la matière originale. Il nécessitera une intervention de refixage et de remise dans le plan du réseau d’écailles soulevées en toit. Les soulèvements ont entrainé ponctuellement des pertes de matière originale, confirmant l’hypothèse d’un phénomène évolutif.
De manière générale, la surface est assez encrassée. La crasse semble être prise sous un vernis de restauration aujourd’hui plutôt oxydé, lui donnant un aspect jaunâtre.
L’examen sous lumière ultraviolette a permis de déterminer le type de résine utilisé : elle est ici naturelle car elle possède une fluorescence verdâtre. Des repeints récents répartis ponctuellement sur l’ensemble de la surface sont observables (tâches sombres sous UV). Ils sont également visibles en lumière directe et sont, pour la plupart, chromatiquement très discordants avec la matière originale.
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