Marguerite de Navarre, née Marguerite d’Angoulême, est la sœur de François Ier. Surnommée « la perle des Valois », elle est ici représentée accompagnée de son chien, laissant ainsi apparaître sa main droite, un choix peu commun pour ce type de portrait.
La peinture est effectuée à l’huile sur une préparation intermédiaire appliquée sur un panneau de chêne. Le portrait est peint en demi-pâte et est ponctué de rehauts pour les détails.
La couche picturale présente un état de conservation moyen. Un réseau de craquelures d’âge fin est présent sur l’ensemble, dans le sens vertical du fil du bois. Les craquelures sont notamment présentes dans des zones chargées en blanc de plomb, pigment qui rigidifie la matière picturale. De plus, des résidus de résine oxydée entravent la bonne appréciation de l’œuvre.
L’œuvre a déjà fait l’objet d’une campagne de restauration, la résine naturelle, qui a été utilisée, confère aujourd’hui à l’œuvre un aspect jaunâtre qui altère la perception des claires. De nombreux repeints ponctuels modernes sont visibles sous UV, mais aussi en lumière directe tant ils sont mats. Enfin, l’œuvre est très empoussiérée et encrassée.
Un protocole d’intervention a été proposé, l’œuvre a fait l’objet d’une étude et d’une documentation photographique puis la restauration de la couche picturale a pu commencer.
Durée des travaux :
Montant du marché :
MaÎtrise d’ouvrage :
MaÎtrise d’œuvre :